Que se passe-t-il le 1er janvier 2014 ?
La loi sur la protection des patients et les soins abordables (plus communément connue sous le nom d’Obamacare), promulguée le 23 mars 2010, oblige les prestataires de couverture maladie à couvrir une personne aussi longtemps que les primes sont payées, que la personne souffre ou non d’une maladie préexistante. Il est également interdit aux assureurs de fixer des primes différentes pour les personnes en fonction de leur état de santé.
Une disposition clé de l'Obamacare, qui entre en vigueur le 1er janvier 2014, est l'obligation pour la plupart des Américains d'avoir une assurance maladie ou de payer une pénalité en déclarant leurs impôts sur le revenu aux États-Unis en 2015. En 2014, ces frais seront de 95 $ par personne, soit 1 %. du revenu du ménage, le montant le plus élevé étant retenu. Les frais augmentent les années suivantes.
Si une personne ne peut pas obtenir une couverture santé abordable auprès d’un employeur, d’un marché ou d’une autre source, elle peut être admissible à Medicaid, au programme d’assurance maladie pour enfants (CHIP), à une subvention pour acheter une couverture privée ou éventuellement à une exemption.
Les autres dispositions de l'Obamacare entrant en vigueur le 1er janvier 2014 comprennent :
Aucune limite de durée de vie : Il est interdit aux assureurs maladie de fixer des limites annuelles ou à vie sur ce qu'ils couvriront.
Soins préventifs gratuits : Les services préventifs tels que les vaccinations, les visites de bien-être et les mammographies doivent être fournis sans franchise ni coassurance dans le cadre de la plupart des régimes.
Couverture des jeunes adultes : Les enfants adultes pourront bénéficier de l’assurance maladie de leurs parents jusqu’à l’âge de 26 ans.
Élimination de la discrimination fondée sur le sexe : Les assureurs maladie ne seront plus autorisés à facturer davantage aux femmes pour la même couverture que les hommes.
La loi, votée à la fin du premier mandat du président Barack Obama, est devenue hautement politisée. Les Républicains veulent abroger la loi et en feront probablement un enjeu majeur lors des élections de mi-mandat de 2014.