Quels sont les signes et symptômes de la toxicité de l’oxygène ?

La toxicité de l'oxygène fait référence aux effets indésirables qui peuvent survenir lors de la respiration de niveaux excessifs d'oxygène. Bien que l'oxygène soit essentiel à la vie et nécessaire aux processus physiologiques normaux, respirer des concentrations élevées d'oxygène peut provoquer une série de signes et de symptômes, notamment :

1. Effets sur le système nerveux central (SNC) :

- Toxicité pulmonaire de l'oxygène :Des niveaux élevés d'oxygène peuvent endommager les tissus délicats des poumons, entraînant une accumulation de liquide, une inflammation et une réduction de la fonction pulmonaire.

- Décollement de la rétine :Une exposition prolongée à des concentrations élevées d'oxygène, en particulier chez les prématurés, peut entraîner une croissance anormale des vaisseaux sanguins dans la rétine et potentiellement provoquer un décollement de la rétine.

4. Autres symptômes :

- Nausées et vomissements :Certaines personnes peuvent ressentir des nausées et des vomissements en raison de la toxicité de l'oxygène.

- Tecs musculaires :La toxicité de l'oxygène peut provoquer des contractions musculaires ou des tremblements, notamment au niveau du visage et des extrémités.

- Saisies :Dans les cas graves, la toxicité de l'oxygène peut entraîner des convulsions.

- Déficiences auditives :Une exposition prolongée à des niveaux élevés d'oxygène a été associée à une perte auditive, en particulier chez les nourrissons et les jeunes enfants.

Il est important de noter que le risque de toxicité de l'oxygène est généralement associé à la respiration d'oxygène pur ou à des concentrations élevées d'oxygène (supérieures à 50 %) sur des périodes prolongées. Les établissements médicaux et les appareils d'oxygénothérapie sont conçus avec des mesures de protection pour prévenir ou minimiser la toxicité de l'oxygène. Par conséquent, la toxicité de l’oxygène est plus susceptible de se produire dans des scénarios spécifiques, tels que des accidents de plongée ou une mauvaise utilisation de l’oxygénothérapie.