Combien de temps un patient peut-il rester sous respirateur ?

La durée pendant laquelle un patient peut rester sous respirateur dépend de plusieurs facteurs, notamment de l’état de santé sous-jacent, de l’état de santé général du patient et des objectifs des soins médicaux. En général, les patients qui nécessitent une assistance respiratoire à long terme peuvent être pris en charge de deux manières :

1. Ventilation à court terme (1 à 2 semaines) : Il s’agit du scénario le plus courant, dans lequel les patients reçoivent une assistance respiratoire pendant une période relativement brève jusqu’à ce que leur état sous-jacent s’améliore. Par exemple, les patients souffrant de pneumonie ou d’autres maladies respiratoires aiguës peuvent avoir besoin d’une ventilation jusqu’à ce que l’infection disparaisse.

2. Ventilation à long terme (semaines, mois ou années) : Certains patients peuvent avoir besoin d’une assistance respiratoire prolongée en raison de problèmes médicaux chroniques ou graves qui affectent leur respiration. Cela peut inclure des conditions telles que :

- Maladies respiratoires chroniques (p. ex. BPCO, fibrose kystique)

- Troubles neuromusculaires graves (par exemple, dystrophie musculaire, lésions de la moelle épinière)

- Complications continues dues à des maladies graves ou à des blessures

- Coma persistant ou états de conscience altérés

En cas de ventilation à long terme, l'état du patient et son pronostic sont soigneusement évalués pour déterminer la meilleure approche. La décision de poursuivre la ventilation est prise en collaboration avec le patient (ou sa famille), en tenant compte de facteurs tels que la qualité de vie, les résultats fonctionnels et le fardeau des soins de longue durée.

Il est important de noter que la décision de prolonger la ventilation mécanique comporte des considérations éthiques, juridiques et personnelles. Des évaluations et des discussions régulières avec l'équipe soignante du patient sont essentielles pour garantir que le plan de traitement correspond aux souhaits et aux valeurs du patient.