En quoi les planaires et les ténias diffèrent-ils dans leur capacité à détecter la lumière ?

Les planaires et les ténias présentent différents mécanismes et capacités de détection de la lumière, présentant des variations dans leurs capacités sensorielles.

Planaires :

Les planaires sont des vers plats connus pour leurs remarquables capacités de régénération. Ils possèdent des photorécepteurs appelés ocelles, qui leur permettent de détecter la présence ou l'absence de lumière. Chaque ocelle est constituée d'un groupe de cellules sensibles à la lumière, permettant aux planaires de discerner les changements d'intensité lumineuse. Ces oculaires fonctionnent de la même manière que de simples photomètres, leur permettant de se rapprocher ou de s'éloigner d'une source de lumière. Leurs ocelles les aident à naviguer dans leur environnement, à éviter la lumière directe du soleil et à trouver des habitats optimaux avec des conditions d'éclairage appropriées.

Ténias :

Les ténias, en revanche, sont des vers plats parasites dépourvus de photorécepteurs spécialisés. Ils ne possèdent pas d'ocelles ni de structures apparentes détectant la lumière. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas détecter directement la lumière ni réagir aux changements d’intensité lumineuse. Les ténias s'appuient principalement sur des signaux chimiques et sur l'environnement de leur hôte pour s'orienter et survivre.

En résumé, les planaires possèdent des structures fonctionnelles de détection de la lumière appelées ocelles qui leur permettent de détecter les changements d’intensité lumineuse et de réagir aux conditions d’éclairage ambiant. Les ténias, en revanche, ne possèdent aucune structure connue de détection de la lumière, ils ne peuvent donc pas détecter ou répondre directement à la lumière.