Comment prélever du sang lors d'une phlébotomie s'il est trop épais comme en cas de surcharge en fer ?
1. Sélection d'une veine appropriée :Le phlébotomiste évaluera soigneusement les veines du patient pour en identifier une adaptée à l'intervention. Les veines plus grosses, comme celles de la fosse antécubitale (intérieur du coude) ou de la veine cubitale médiane, peuvent être plus susceptibles d'accueillir le sang plus épais.
2. Utiliser une aiguille de plus petit calibre :Une aiguille de calibre plus petit, comme une aiguille de calibre 23 ou même une aiguille de calibre 25, peut être utilisée. Cela réduit la résistance rencontrée lors du prélèvement de sang, minimisant ainsi le traumatisme de la veine.
3. Application de chaleur :L'application douce d'une compresse chaude sur le site de ponction avant la procédure peut aider à vasodiler la veine, assurant une meilleure circulation sanguine et réduisant les risques de coagulation.
4. Appliquer une pression :L'application d'une légère pression au-dessus du site de ponction, connue sous le nom de technique de traite, peut aider à déplacer le sang vers l'aiguille, facilitant ainsi le prélèvement sanguin.
5. Prendre suffisamment de temps :Il est essentiel de prélever le sang lentement pour éviter un stress excessif sur la veine. Prendre plus de temps pour permettre au sang de circuler dans les tubes de prélèvement garantit un prélèvement réussi.
6. Utiliser une aiguille papillon :Dans certains cas, une aiguille papillon peut être préférée à une aiguille droite traditionnelle. Les ailes de l'aiguille papillon offrent une meilleure stabilité, particulièrement bénéfique lorsqu'il s'agit de veines fragiles ou difficiles.
7. Changer de technique :Si le phlébotomiste rencontre des difficultés avec la technique initiale, il pourra passer à une autre technique adaptée. Par exemple, ils peuvent essayer de prélever le sang d’une autre veine ou d’utiliser un autre type d’aiguille.
Il est important que les phlébotomistes restent calmes et rassurants tout au long de l'intervention, en expliquant au patient pourquoi des techniques spécifiques sont utilisées. Dans de rares cas, s’il est vraiment impossible de prélever du sang, l’équipe soignante peut envisager d’autres méthodes de test ou consulter un hématologue.
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