D’autres espèces que l’humain peuvent-elles contracter les hépatites B et C ?
Hépatite B
- Chimpanzés :Les chimpanzés sont naturellement infectés par le virus de l'hépatite B (VHB) et sont considérés comme un réservoir du virus. Le VHB chez les chimpanzés ressemble beaucoup au VHB humain et ils peuvent transmettre le virus aux humains par morsure ou par contact sanguin.
- Orangs-outans :Les orangs-outans peuvent également être infectés par le VHB, bien qu'ils soient moins fréquemment touchés que les chimpanzés.
- Singes laineux :Il a été constaté que les singes laineux sont porteurs d'un virus de l'hépatite B distinct du VHB chez l'homme et le chimpanzé.
Hépatite C
- Chimpanzés :Les chimpanzés peuvent être infectés par le virus de l'hépatite C (VHC) et développer une hépatite chronique semblable à celle des humains.
- Bonobos :Il a également été démontré que les bonobos, une autre espèce de grands singes, sont porteurs du VHC.
- Chiens :Les chiens peuvent être infectés par un virus semblable à l'hépatite C appelé virus de l'hépatite C canine (CHCV), qui peut provoquer une maladie du foie chez le chien.
- Vaches :Les vaches peuvent être infectées par le virus de la diarrhée virale bovine (BVDV), un pestivirus étroitement apparenté au VHC. Le BVDV peut provoquer des maladies du foie et d’autres problèmes de santé chez les bovins.
- Chevaux :Les chevaux peuvent être infectés par l'hépacivirus équin (EqHV), qui est un hépacivirus étroitement apparenté au VHC. L'EqHV peut provoquer des maladies du foie et d'autres problèmes de santé chez les chevaux.
Il est important de noter que la prévalence et la gravité des infections par les hépatites B et C varient selon les différentes espèces animales. Certaines espèces peuvent développer des infections chroniques pouvant entraîner des lésions hépatiques et d’autres complications de santé, tandis que d’autres peuvent souffrir d’infections légères ou asymptomatiques. La dynamique de transmission et les effets des virus de l’hépatite chez les animaux peuvent également différer de ceux chez l’homme, et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ces infections chez diverses espèces.