Comment les cils du nez combattent-ils les agents pathogènes pour protéger l’organisme ?
1. Filtration et piégeage :Les voies nasales sont tapissées de cellules productrices de mucus et de minuscules projections ressemblant à des poils appelées cils. Le mucus sécrété par ces cellules agit comme une barrière collante qui retient la poussière, le pollen, les bactéries, les virus et autres particules qui pénètrent dans le nez lors de l'inhalation. Les cils, qui se déplacent constamment selon un mouvement ondulatoire, aident à déplacer les particules et le mucus piégés vers le fond de la gorge.
2. Barrière physique :Les cils eux-mêmes forment une barrière physique qui empêche les agents pathogènes d’atteindre les parties les plus profondes du système respiratoire, y compris les poumons. Le mouvement constant des cils permet de balayer les agents pathogènes et d’empêcher leur colonisation dans le nez.
3. Revêtement d'immunoglobulines :La muqueuse des voies nasales contient des immunoglobulines, qui sont des anticorps capables de reconnaître et de se lier à des agents pathogènes spécifiques. Les cils aident à distribuer ces immunoglobulines dans le mucus, renforçant ainsi la réponse immunitaire contre les micro-organismes envahisseurs.
4. Clairance mucociliaire :Le mouvement coordonné des cils et du mucus est connu sous le nom de clairance mucociliaire. Ce mécanisme aide à éliminer les agents pathogènes, la poussière et les débris piégés dans les voies nasales. Le mucus, qui transporte les particules capturées, est soit expulsé par le nez lors des éternuements ou de la déglutition, soit dirigé vers le fond de la gorge, où il est soit avalé, soit craché.
5. Activation de la réponse immunitaire :Les cils jouent également un rôle dans l’initiation d’une réponse immunitaire lorsqu’ils entrent en contact avec des agents pathogènes. Certains récepteurs des cils peuvent détecter et se lier à des modèles moléculaires spécifiques associés aux bactéries et aux virus. Cette interaction déclenche la libération de signaux chimiques qui activent les cellules immunitaires, telles que les neutrophiles et les macrophages, pour engloutir et détruire les agents pathogènes envahisseurs.
Dans l’ensemble, les cils du nez agissent comme une première ligne de défense contre les agents pathogènes en bloquant physiquement leur entrée, en les emprisonnant dans le mucus, en facilitant leur élimination par clairance mucociliaire et en activant la réponse immunitaire. En travaillant de concert avec d'autres mécanismes immunitaires du système respiratoire, les cils du nez aident à protéger le corps contre les infections et à maintenir la santé respiratoire.
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