Un CMV-IgG positif peut-il être donneur de rein ?

Un résultat positif au test d’anticorps IgG contre le cytomégalovirus (CMV) indique qu’une personne a été exposée et a développé des anticorps contre le CMV, un herpèsvirus courant.

Dans le contexte d’une transplantation rénale, le statut sérologique CMV est une considération importante tant pour le donneur que pour le receveur.

- Pour les donateurs : Un résultat positif aux IgG CMV ne disqualifie généralement pas une personne du don de rein. Cependant, cela augmente le risque de transmission du CMV au receveur, surtout si le receveur est CMV négatif (c'est-à-dire s'il n'a pas été exposé au CMV et ne possède pas d'anticorps contre celui-ci).

- Pour les destinataires : Recevoir un rein d'un donneur CMV-positif peut augmenter le risque de développer une infection à CMV, en particulier chez les receveurs CMV-négatifs. L'infection à CMV peut entraîner de graves complications chez les receveurs de greffe, notamment une fonction réduite du greffon, un rejet et d'autres problèmes de santé.

Par conséquent, en cas de transplantation rénale, une évaluation et une gestion minutieuses du risque CMV sont cruciales. Cela peut impliquer des mesures telles que le dépistage avant la transplantation, la prophylaxie antivirale et la surveillance de l'infection à CMV après la transplantation afin de minimiser les risques potentiels associés à la séropositivité au CMV chez les donneurs et les receveurs.