En quoi les immeubles sont-ils des lieux de vie insalubres ?
1. Surpeuplement :Les immeubles étaient souvent densément peuplés de plusieurs familles vivant dans de petits appartements ou chambres. Cette surpopulation a entraîné une mauvaise qualité de l’air, a accru la propagation des maladies et a rendu difficile le maintien de normes d’hygiène adéquates.
2. Ventilation inadéquate :De nombreux immeubles manquaient de ventilation adéquate, ce qui entraînait un air stagnant et une humidité élevée. Cela rendait difficile la circulation de l’air et augmentait le risque de maladies respiratoires.
3. Manque d'assainissement :Les immeubles avaient souvent un accès limité, voire inexistant, à l'eau courante propre et à une plomberie adéquate. En conséquence, les ordures et les déchets se sont accumulés, fournissant des terrains fertiles pour les rats, les cafards et autres vermines. Ces conditions ont propagé des maladies et rendu le cadre de vie généralement insalubre.
4. Plomberie défectueuse :De nombreux immeubles avaient des systèmes de plomberie défectueux qui provoquaient des fuites, des refoulements d'eaux usées et des conditions insalubres. Ces problèmes pourraient contaminer les sources d’eau et entraîner des épidémies de maladies d’origine hydrique.
5. Sombre et humide :Les immeubles étaient souvent mal éclairés, avec des fenêtres étroites qui bloquaient la lumière naturelle. Combiné au manque de ventilation adéquate, cela créait des environnements sombres, humides et froids nocifs pour la santé.
6. Manque d'intimité :Les immeubles avaient souvent des installations communes telles que des salles de bains et des cuisines, ce qui entraînait un manque d'intimité et augmentait le risque de transmission de maladies.
Vivre dans des immeubles présentait des risques de santé importants pour les résidents, notamment une augmentation des taux de tuberculose, de choléra et d'autres maladies infectieuses. Les enfants étaient particulièrement vulnérables aux conditions insalubres et au surpeuplement. Les mauvaises conditions sanitaires dans les logements ont contribué à des taux de mortalité élevés et à une faible espérance de vie.