Comment organiser une intervention concernant la consommation d’alcool de quelqu’un

Étapes pour organiser une intervention :

Évaluer le besoin :

- Déterminez si la consommation d'alcool de la personne a entraîné des problèmes importants dans sa vie. Recherchez les impacts significatifs sur les relations, le travail, la santé ou la sécurité.

Rassemblez une équipe d'assistance :

- Impliquez les membres de la famille, les amis proches et éventuellement les professionnels comme un interventionniste ou un spécialiste de la toxicomanie.

Sélectionnez une heure et un lieu :

- Choisissez un environnement neutre et calme où chacun peut participer ouvertement. Programmez-le à un moment où la personne est susceptible d'être sobre et réceptive.

Confrontation de manière solidaire :

- Exprimer son souci du bien-être de la personne. Utilisez des déclarations « je » pour expliquer comment leur consommation d'alcool a affecté vous et votre entourage.

Conséquences spécifiques :

- Fournir des exemples détaillés des conséquences résultant de leur consommation excessive d'alcool. Soyez honnête sur la façon dont cela a affecté leurs relations, leur emploi, leur santé et leur vie quotidienne.

Exprimer l'impact émotionnel :

- Partagez les sentiments de blessure, de déception, de colère ou de tristesse résultant de leurs comportements en matière de consommation d'alcool.

Afficher l'assistance :

- Expliquez clairement que votre objectif est d'aider et non de blâmer ou de punir. Insistez sur le fait que vous offrez de l’aide et non des ultimatums.

Encourager la reconnaissance :

- Encouragez la personne à reconnaître son problème d'alcool et à comprendre la nécessité d'un changement.

Planifier le traitement à l'avance :

- Discutez des stratégies d'intervention et des ressources disponibles pour le rétablissement. Fournissez des informations sur les centres de traitement, les groupes de soutien ou les conseils.

Rassurer l'engagement à changer :

- Insistez sur votre engagement à les soutenir pendant le processus de rétablissement et au-delà.

Définir des limites claires :

- Établissez des limites concernant les comportements habilitants, comme trouver des excuses, fournir un soutien financier ou dissimuler leurs actions.

Suivi et surveillance des progrès :

- Enregistrez-vous régulièrement pour vous renseigner sur leur bien-être et l'avancement du traitement. Encouragez les efforts de rétablissement continus.

N'oubliez pas que la réalisation d'une intervention doit se faire avec la plus grande compassion, respect et souci du bien-être de la personne. Son objectif est de motiver et de fournir un soutien, et non d’attaquer ou de faire honte à l’individu.