Peut-on être licencié pour s'être endormi au travail à cause de l'apnée du sommeil ?

Aux États-Unis, l’Americans with Disabilities Act (ADA) protège les personnes handicapées contre la discrimination en matière d’emploi, notamment contre la discrimination fondée sur l’apnée du sommeil. En vertu de l'ADA, un employeur est tenu de prendre des aménagements raisonnables en fonction du handicap d'un employé, à moins que cela n'entraîne une contrainte excessive pour l'entreprise.

Si un employé souffre d'apnée du sommeil, il peut avoir droit à des aménagements tels qu'un horaire de travail flexible, un espace de travail calme ou la possibilité de prendre des pauses pour utiliser un appareil CPAP. Cependant, un employeur n’est pas tenu de tolérer un sommeil excessif ou habituel au travail, même si cela est causé par un handicap.

Si un employé souffrant d'apnée du sommeil s'endort fréquemment au travail, l'employeur peut prendre des mesures disciplinaires, pouvant aller jusqu'au licenciement, si l'apnée du sommeil de l'employé nuit à sa capacité d'accomplir ses tâches. Cependant, l'employeur doit s'engager dans un processus interactif avec l'employé pour identifier les aménagements potentiels qui pourraient aider l'employé à réussir dans son rôle.

En fin de compte, la question de savoir si un employé peut être licencié pour s'être endormi au travail en raison d'une apnée du sommeil dépendra des circonstances spécifiques de l'affaire, notamment de la gravité de l'apnée du sommeil de l'employé, de l'impact de la somnolence de l'employé sur son rendement au travail et de la décision de l'employeur. efforts pour accommoder le handicap de l’employé.

Il est important que les employés souffrant d’apnée du sommeil soient proactifs dans la gestion de leur état et communiquent avec leur employeur au sujet de leurs besoins. En travaillant ensemble, les employés et les employeurs peuvent souvent trouver des solutions qui permettent aux employés souffrant d'apnée du sommeil de réussir sur leur lieu de travail.